Pour
ceux qui arrivent sur ce blogue pour la première fois, je suggère de
commencer par le début. Les liens sont présentés par ordre chronologique
dans la colonne de droite.
Je vous ai fait part de cette angoisse qui surgit lorsque un examen en provoque un autre. Une mammographie qui aboutit à une échographie pour évaluer une crainte. Dans mon cas, un épaississement de la peau du sein droit. Rien d'alarmant dans l'immédiat, mais qui sera suivi dans les six mois.
Bien sûr, j'ai confié ma peur à cet homme, mon compagnon de vie, qui a été si présent dans mon combat, mes combats devrais-je dire, car le cancer n'aura pas été ma seule bataille. Je n'imaginais pas à quel point ma peur était aussi la sienne. À quel point son soulagement était égal au mien.
Une de mes petites-filles ne cesse de me demander si je vais mourir. Elle sent l'inquiétude de son papa, qui, lui aussi, a vécu chaque épisode de mon combat.
Le cancer n'affecte pas une personne. Il agresse toute une famille.
Douze ans plus tard il est encore là. Peut-être, et je dis bien peut-être, le corps est guéri, mais ce cancer maudit demeure dans nos têtes. Et je me demande si ceux qui nous ont tant aidé dans notre lutte, sont ceux qui n'en guérissent pas.
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