Questionné sur la probabilité de recourir une seconde fois à la ponction du liquide séreux postopératoire, mon chirurgien avait répondu :
- Peut-être. Et si cela est, ne surtout pas tarder à prendre rendez-vous, insista-t-il.
- Oui, oui… Je promets de ne plus attendre.
Après trois jours de répits, la probabilité devient une certitude. Premier hic : le bureau médical n’est pas ouvert en fin de semaine. Attendre lundi. Appel à mon chirurgien où on ne répond au téléphone qu’entre 13h et 16h30. Quand la ligne est occupée, pas d’alternative, sinon de recomposer plus tard. Mon plus tard est devenu trop tard passé 16h30. Je recommence mardi 13h01, avec succès vers 14h.
Pas de chance, mon chirurgien est absent pour la semaine.
- Est-ce qu’un autre médecin de la clinique peut le remplacer, puisqu’il m’a recommandé de ne pas attendre?
- Non, se désole mon interlocutrice, pas avant lundi prochain.
- Que puis-je faire?
- L’urgence, suggère-t-elle.
- Je risque fort de ne pas être une urgence. Je vais plutôt aller voir du côté de mon infirmière pivot.
- Oui, c’est une bonne idée! dit-elle manifestement soulagée.
L’infirmière pivot en oncologie est l’ange gardien des cancéreux. Pourtant, malgré ses propres tentatives, elle me rappelle pour me dire qu’elle n’a pas de solution en vue.
Même si tout cela est décrit comme faisant partie du processus de guérison normal qui va s’estomper avec le temps, l’importance de l’enflure, la douleur de mon bras et la sensation d’avoir ma peau qui se décolle de ma chair me convainc de rejoindre mon médecin de famille. Je franchis le premier « impossible cette semaine » et obtiens l’assurance que mon appel lui sera transmis.
Quelques heures d’attente… confiante cependant, sachant qu’il ne me fera pas défaut. Je veille, farouche, à ce que personne ne mobilise le téléphone. Je suis la priorité. Sonne le téléphone, se calme l'impatiente.
- Peut-être. Et si cela est, ne surtout pas tarder à prendre rendez-vous, insista-t-il.
- Oui, oui… Je promets de ne plus attendre.
Après trois jours de répits, la probabilité devient une certitude. Premier hic : le bureau médical n’est pas ouvert en fin de semaine. Attendre lundi. Appel à mon chirurgien où on ne répond au téléphone qu’entre 13h et 16h30. Quand la ligne est occupée, pas d’alternative, sinon de recomposer plus tard. Mon plus tard est devenu trop tard passé 16h30. Je recommence mardi 13h01, avec succès vers 14h.
Pas de chance, mon chirurgien est absent pour la semaine.
- Est-ce qu’un autre médecin de la clinique peut le remplacer, puisqu’il m’a recommandé de ne pas attendre?
- Non, se désole mon interlocutrice, pas avant lundi prochain.
- Que puis-je faire?
- L’urgence, suggère-t-elle.
- Je risque fort de ne pas être une urgence. Je vais plutôt aller voir du côté de mon infirmière pivot.
- Oui, c’est une bonne idée! dit-elle manifestement soulagée.
L’infirmière pivot en oncologie est l’ange gardien des cancéreux. Pourtant, malgré ses propres tentatives, elle me rappelle pour me dire qu’elle n’a pas de solution en vue.
Même si tout cela est décrit comme faisant partie du processus de guérison normal qui va s’estomper avec le temps, l’importance de l’enflure, la douleur de mon bras et la sensation d’avoir ma peau qui se décolle de ma chair me convainc de rejoindre mon médecin de famille. Je franchis le premier « impossible cette semaine » et obtiens l’assurance que mon appel lui sera transmis.
Quelques heures d’attente… confiante cependant, sachant qu’il ne me fera pas défaut. Je veille, farouche, à ce que personne ne mobilise le téléphone. Je suis la priorité. Sonne le téléphone, se calme l'impatiente.
Permission accordée de me faufiler entre deux patients ce mercredi matin.
Ponction, prise 2 de 350 cc
Ponction, prise 2 de 350 cc
Dans le guide pour les femmes Comprendre les traitements du cancer du sein, je lis :
« Si vous avez subi une ablation des ganglions lymphatiques, il se peut que vos perceptions sensorielles soient altérées le longs de la partie interne supérieure du bras. […] Ceci peut entrainer :
- une absence de sensation ou des sensations réduites
- des engourdissements
- une froideur
- une faiblesse au bras
- une sensibilité au toucher ou à la pression
- une sensation de brûlure ou de picotement.
Ces symptômes diminuent ou disparaissent après quelques mois. Il peut être difficile de soulager complètement les symptômes chez certaines femmes, mais il existe des traitements qui peuvent aider. »
Je le confirme, tous ces symptômes se peuvent.
Il est fortement recommandé de consulter si rougeur, enflure ou fièvre.
À chaque ponction s’accroît le risque d’une blessure, d’un traumatisme interne, d’une infection. De tout ce que j’ai lu, c’est une minorité d’opérées qui se retrouvent avec des ponctions répétées. J’aimerais mieux faire partie des minorités de Loto-Max.
- une absence de sensation ou des sensations réduites
- des engourdissements
- une froideur
- une faiblesse au bras
- une sensibilité au toucher ou à la pression
- une sensation de brûlure ou de picotement.
Ces symptômes diminuent ou disparaissent après quelques mois. Il peut être difficile de soulager complètement les symptômes chez certaines femmes, mais il existe des traitements qui peuvent aider. »
Je le confirme, tous ces symptômes se peuvent.
Il est fortement recommandé de consulter si rougeur, enflure ou fièvre.
À chaque ponction s’accroît le risque d’une blessure, d’un traumatisme interne, d’une infection. De tout ce que j’ai lu, c’est une minorité d’opérées qui se retrouvent avec des ponctions répétées. J’aimerais mieux faire partie des minorités de Loto-Max.
***
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire