En 2011 au Canada, on estime à 23 400 le nombre de femmes qui recevront un diagnostic de cancer du sein et à 5 100 le nombre de celles qui en mourront. En moyenne, chaque jour, 64 Canadiennes apprendront qu'elles sont atteintes du cancer du sein et 14 Canadiennes mourront des suites de la maladie. Une femme sur neuf risque d'avoir un cancer du sein au cours de sa vie. Une femme sur 29 en mourra. Le 16 décembre 2011, je suis devenue officiellement une des 23 400 femmes ayant un diagnostic de ce cancer. En 2021, on estime que 229 200 Canadiens recevront un diagnostic de cancer et que 84 600 décèderont du cancer.


mardi 25 octobre 2016

Le temps passe et il suffit de peu pour que la peur revienne.



Pour ceux qui arrivent sur ce blogue pour la première fois,  je suggère de commencer par le début. Les liens sont présentés par ordre chronologique dans la colonne de droite.

 
En février 2016, mammographie pour le suivi. Rien d'inquiétant disent les résultats.

Le 31 octobre, sera le cinquième anniversaire du diagnostic avéré d'un cancer du sein envahissant. Le 16 janvier 2017, cela fera 5 ans que j'ai été opérée pour ce cancer, avec une reprise le 22 février. Cinq ans... est-ce le moment où l'on peut se croire guérie?

Mais avant, ce vendredi 28 octobre, de l'avis du radiologiste, je dois repasser une mammographie. Ayant confié à mon médecin de famille que j'avais une douleur brutale mais passagère, comme une morsure, il a recommandé une échographie étendue.

Au premier appel du centre de rendez-vous, j'explique donc que ce n'est pas une mammographie que je dois « subir » mais une échographie. Devant mon insistance, elle préfère communiquer de nouveau avec le radiologiste.

Ce matin, nouvel appel du centre de rendez-vous. Même voix. Elle se souvient de mes réserves.

- Le radiologiste tient à faire cette mammographie.
- Mais la dernière date de janvier?
- En fait, vous êtes venue le 3 février.
- N'est-ce pas trop rapproché? Ce sont quand même des rayons. Et que dit mon médecin?
- Il n'y a pas de crainte à avoir pour une mammographie aux six mois. Et c'est la décision du radiologiste.
-Ah! C'est lui qui décide et non pas le médecin?
- Oui. Et c'est pour le mieux.

Que puis-je ajouter? Insister pour voir le radiologiste quand je serai sur place?

Dans ma tête, par un minuscule espace, entre l'optimisme et mes questions, s'insinue discrètement un soupçon de peur. Une récidive cela arrive. L'amie d'un ami a vécu cela 4ans et demi après ses traitements.

Un jour à la fois...